Un mois avant tout le monde, nous (l’Église) entrons aujourd’hui dans une nouvelle année.
C’est le moment de faire des vœux : ça tombe bien, partout où se tourne le regard, du plus proche au plus lointain, notre horizon est bouché de menaces, de conflits et de drames, présents ou à venir, et le monde ressemble de plus en plus à un radeau fragile sur une mer déchaînée.
Mais cette réalité traumatisante n’est pas toute la réalité, et l’entrée dans l’Avent est l’occasion de porter un autre regard sur tout cela à la lumière de la foi, qui porte à l’espérance sous le regard d’amour du Seigneur : tout ne va pas si mal, puisque Dieu vient partager avec nous ce fardeau qui, parfois, semble impossible à porter.
Alors, le coeur en fête, souhaitons-nous mutuellement une très bonne nouvelle année !
Bruno
Fais de nous des veilleurs
Seigneur,
En ce début de l’Avent , viens réveiller notre coeur alourdi, secouer notre torpeur spirituelle.
Donne-nous d’écouter à nouveau les murmures de ton Esprit qui en nous prie, veille, espère.
Seigneur,
Ravive notre attente, la vigilance active de notre foi afin de nous engager partout où la vie est bafouée, l’amour piétiné, l’espérance menacée, l’homme méprisé.
Seigneur,
En ce temps de l’Avent, fais de nous des veilleurs qui préparent et hâtent l’avènement et le triomphe ultime de ton Royaume, celui du règne de l’Amour.
Ce dimanche, l’Eglise fête le Christ Roi de l’Univers, c’est l’aboutissement de notre année liturgique. Quel est le sens de la fête du Christ-Roi ?
En célébrant cette fête, l’Eglise honore la royauté spirituelle de Jésus-Christ et proclame que tout est transformé par sa Mort, sa Résurrection et son Ascension dans les cieux. Nous sommes tous destinés à Le rejoindre dans le Royaume de Dieu (Ephésiens 2 4-6). La royauté du Christ trouve ses racines dans l’enseignement de l’Eglise sur l’Incarnation. Jésus est pleinement Dieu et pleinement homme.
Il est à la fois le Seigneur divin et l’homme qui a souffert et est mort sur la Croix. Une personne de la Trinité s’unit à la nature humaine et règne sur toute la création en tant que Fils de Dieu incarné. Cette fête est riche de sens : le Christ est notre Roi, c’est-à-dire qu’Il a le droit de régner sur nous. Mais c’est un Roi d’humilité ; Il ne règnera que sur ce qu’on Lui offrira, sans rien forcer. Ainsi la balle est dans notre camp : acceptons-nous que Jésus règne ? C’est-à-dire qu’Il ait un droit sur nos vies, sur nos activités ? Alors que pouvons-nous faire pour que Jésus règne un peu plus dans cette journée que nous avons commencée ?
Source : Prier aujourd’hui. Alex
E - Feuille Dominicale -Christ Roi
Dimanche 17 novembre 2024, à l’occasion du 33ème dimanche du temps ordinaire, sera célébrée la 8ème édition de la Journée mondiale des pauvres. Cette année, le thème est : « La prière du pauvre s’élève jusqu’à Dieu », extrait du chapitre 21 du livre du Siracide écrit par Ben Sira.
Pour cette journée, le Pape François souhaite que la prière devienne un chemin de communion avec les pauvres, mais aussi un moment de partage de leurs souffrances.
De ce fait, Solidarité Saint-Martin de Lutterbach ainsi que la Conférence Saint-Vincent-de-Paul de Morschwiller-le-Bas souhaitent répondre favorablement à l’appel du Pape en mettant en œuvre une initiative de solidarité locale pour aider concrètement les personnes subissant des situations de précarité.
La baisse totale des denrées collectées par la Banque Alimentaire du Haut-Rhin, conjuguée à l’augmentation du nombre de bénéficiaires dans le département, fait naturellement reculer les quantités que nous pouvons distribuer par personne dans nos associations.
De ce fait, nous vous proposons de collecter des denrées alimentaires non périssables (pâtes, riz, huile, conserves, etc...), ainsi que des produits d’hygiène, durant les différentes célébrations à partir du samedi 16 et dimanche 17 novembre dans notre Communauté de Paroisses. Cette action se poursuivra jusqu’au 4ème dimanche de l’Avent, soit le 22 décembre.
En vous remerciant grandement par avance pour votre générosité !
Les membres de Solidarité Saint-Martin et de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul
Prions pour la paix de notre terre,
car la paix de la terre est malade à mourir.
Aide-la, douce Vierge Marie,
aide-nous à dire
qu’à notre pauvre monde soit la paix.
Qu’à notre pauvre monde soit la paix.
Toi qui fus saluée par l’Esprit de la paix, obtiens-nous la paix.
Toi qui donnas enfin le Saint Enfant de Paix, obtiens-nous la paix.
Pour l’angoisse des humains,
nous te demandons la paix.
Pour les petits enfants dormant dans leur berceau, nous te demandons la paix.
Pour les vieillards qui veulent tant mourir chez eux, nous te demandons la paix.
Toi la mère des sans-appui,
Toi, l’ennemie des cœurs de pierre,
brillante Étoile dans les nuits du désarroi,
nous te demandons la paix. Amen
Alors que la fin de l’année liturgique approche doucement (bientôt nous entrerons dans l’Avent), l’Eglise nous incite à approfondir notre réflexion et à nous attacher à l’essentiel. Ce sont deux veuves, deux femmes seules, âgées peut-être, mais surtout qui vivent dans l’indigence, qui vont nous guider dans notre réflexion. En regardant le geste de ces veuves qui faisaient partie, à l’époque de Jésus, des plus pauvres de la société, que me revient en mémoire une autre « pauvre » : Magda HOLLANDER-LAFON qui, dans son récit du camp de la mort intitulé « Quatre petits bouts de pain », évoque une page émouvante. Une femme eut la force de donner 4 bouts de pain, rassis, pour assurer la survie de la toute jeune fille qu’elle était : « Tu es jeune, tu dois vivre. Je ne peux plus le manger, ce pain ! » Cette parole, ce geste a donné à Magda la force de se relever, de vivre, de se battre dans cet enfer qu’était Auschwitz.
Nous ne vivons pas des temps aussi tragiques où la vie ne tient qu’à un fil ! Mais Dieu nous attend nous aussi dans les petits gestes de partage, d’amour de chaque jour : un sourire à un voisin qui ne va pas bien, un mot réconfortant à un jeune happé par la dépression, un repas partagé, un regard de compassion, un mot de consolation… C’est peu, c’est ‘rien’… mais ce petit rien insignifiant peut tout changer pour l’autre et ouvre mon cœur à l’Autre. Alors que, doucement, nous cheminons vers l’Avent, réfléchissons déjà comment nous allons inventer, chacun, chaque jour, de ces petits gestes d’amour qui, mis bout à bout, formeront une véritable chaine d’amour, tout autour du monde ! Ainsi tous nous pouvons partager nos richesses et faire advenir dès maintenant le Royaume de Dieu. Et si l’évangélisation passait par ces petits riens ?
Geneviève
Jésus répond avec une simple oraison, que les Juifs récitent plusieurs fois par jour même aujourd'hui et qu'ils portent sur eux à tout moment : « Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force » (Mc 12,29-30). C'est à dire que Jésus nous rappelle, en premier lieu, que le devoir primordial de tout homme est de proclamer l'amour de Dieu, et cela est juste et logique puisque Dieu nous a aimés le premier. Néanmoins, Jésus ne se contente pas de nous rappeler ce commandement primordial et fondamental, mais il rajoute également qu'il faut aimer son prochain comme soi-même. Et ce, comme le dit le Pape Benoît XVI, parce que « l’amour de Dieu et l'amour du prochain sont inséparables, c'est comme un seul et unique commandement. Tous deux viennent de l'amour qui vient de Dieu, qui nous a aimés le premier». Mais il y a un aspect auquel on ne fait pas allusion : Jésus qui nous commande d'aimer notre prochain comme nous-mêmes, ni plus que nous-mêmes, ni moins que nous-mêmes; et ce que l'on doit déduire est qu'Il nous commande de nous aimer nous-mêmes, puisqu'en fin de compte nous sommes l'œuvre de la main de Dieu et que nous sommes ses créatures et qu'Il nous aime. Donc, si nous avons comme règle de vie ce double commandement d'aimer Dieu et d'aimer notre prochain, Jésus nous dira: «Tu n'es pas loin du Royaume de Dieu» (Mc 12,34). Et si nous vivons cet idéal, nous ferons de notre vie sur terre une répétition générale du ciel ! Abbé Ramón CLAVERÍA Adiego
L’octave de la Toussaint est une période de huit jours qui commence le 1er novembre, jour de la Toussaint, et se termine le 8 novembre. Pendant cette période, les catholiques prient particulièrement pour les défunts, notamment le 2 novembre, jour de la commémoration de tous les fidèles défunts.
Voici quelques prières que vous pouvez utiliser pour honorer les défunts :
- Prière byzantine pour les défunts :
Dieu des esprits et de toute chair, qui a foulé au pied la mort, qui a réduit le diable à néant et qui a donné ta vie au monde. Donne Toi-même, Seigneur, à l’âme de ton serviteur défunt (NOM), le repos dans un lieu lumineux, verdoyant et frais, loin de la souffrance, de la douleur et des gémissements. Que le Dieu bon et miséricordieux lui pardonne tous ses péchés commis en parole, en action et en pensée. Parce qu’il n’existe pas d’homme qui vive et qui ne pèche pas ; Toi seul es sans péché, ta justice est justice pour les siècles et ta parole est vérité. Ô Christ notre Dieu, puisque Tu es la Résurrection, la vie et le repos de ton serviteur défunt (NOM), nous Te rendons grâce avec ton Père incréé et avec ton Esprit très Saint, bon et vivifiant, aujourd’hui et pour les siècles des siècles. Amen.
- Psaume 129 :
Des profondeurs je crie vers Toi, Seigneur. Seigneur, écoute mon appel ! Que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière. Si Tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur qui subsistera ? Mais près de Toi se trouve le pardon pour que l’homme Te craigne. J’espère le Seigneur de toute mon âme ; je l’espère, et j’attends sa parole. Mon âme attend le Seigneur, plus qu’un veilleur ne guette l’aurore. Plus qu’un veilleur ne guette l’aurore, attends le Seigneur Israël. Oui, près du Seigneur est l’amour ; près de Lui, abonde le rachat. C’est Lui qui rachètera Israël de toutes ses fautes.
- Prière pour les défunts :
Dieu tout-puissant, Dieu de tendresse, par Jésus-Christ ton Fils bien-aimé mourant sur la croix, Tu as détruit notre mort. Par Jésus-Christ ressuscitant dans la gloire, Tu nous as recréés pour une vie éternelle. Accueille maintenant notre prière pour….. qui est mort (e) dans le Christ et qui attend la résurrection bienheureuse.
Prière pour la bénédiction du cimetière
Seigneur, en ce jour où nous nous souvenons de nos frères et sœurs défunts, nous Te prions, Toi qui es la Résurrection et la Vie : donne-leur de reposer en paix dans ces tombes jusqu’au jour où Tu les réveilleras pour qu’ils voient, de leurs yeux, la lumière de ta face. Seigneur Jésus, Toi qui as pleuré ton ami Lazare au tombeau, essuie nos larmes, nous T’en prions. Donne-leur, Seigneur, le repos éternel. Toi qui as fait revivre les morts, accorde la vie éternelle à nos frères et sœurs défunts, nous T’en prions. Amen.
En entrant dans notre église, nous sommes interpellés par la beauté et la sérénité du lieu …Un jour, un enfant interpella ses parents en demandant qui étaient ces personnages représentés sur les vitraux et eux de répondre : « Regarde, ce sont des Saints ». Interpellé, il répondit aussitôt : « Alors les Saints, ce sont ceux qui laissent passer la lumière » ! C’est la plus belle définition que nous pouvons donner : « Être saint, ce n’est pas être parfait, mais c’est être traversé par Dieu, se laisser traverser par sa lumière ! » Les Saints rayonnent, mais pour autant ce qui fait leur richesse, c’est leur pauvreté face à Dieu et ils sont heureux de s’abandonner à Lui. Ces hommes et ces femmes d’hier et d’aujourd’hui, pleins d’espérance, que nous célébrons en cette fête de la Toussaint, ont essayé à travers l’histoire, de vivre en amis de Dieu, en laissant la lumière de Dieu mettre au grand jour les dons qui leur ont été offerts. Nous aussi, Jésus nous élève sans oublier la réalité de tous les jours : il y a des pauvres à aider, des personnes à consoler, des affamés à nourrir, des victimes de la violence à sauver, la paix à rétablir. C’est en tout cela que se trouve le bonheur auquel nous appelle Jésus. Bon nombre d’entre nous prennent ce chemin de la sainteté cachée, vécue silencieusement sans en être conscients, à la lumière de cette parole d’Evangile : « Rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1,37).
L’Eglise nous invite à vivre en communion avec ces Saintes et ces Saints. Alors, à l’image de cet enfant interpellé, ne laissons pas uniquement la sainteté sur les vitraux, mais laissons-la descendre en nous !
Jean
E - Feuille dominicale - Toussaint 2024
Prière à la Vierge Marie
Chère Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère bien-aimée,
En ce mois du Rosaire qui s’achève, nous nous tournons vers toi avec une foi renouvelée. Nous te demandons d’intercéder auprès de ton Fils, Jésus-Christ, pour notre monde confronté à tant de défis.
Nous te confions les conflits et les guerres qui ravagent les nations. Que la paix de ton Fils touche les cœurs des dirigeants et des peuples, et que nous soyons tous des instruments de paix dans notre vie quotidienne.
Nous te prions pour les victimes de catastrophes naturelles et de crises humanitaires. Que ton amour maternel les réconforte et que la solidarité humaine leur apporte soutien et espoir.
Nous te confions les malades et ceux qui souffrent, en particulier ceux touchés par les pandémies et les maladies graves. Que ta tendresse les enveloppe et que la guérison divine leur soit accordée.
Nous te prions pour notre planète, notre maison commune. Aide-nous à prendre soin de la création avec respect et responsabilité, en luttant contre les changements climatiques et en protégeant les ressources naturelles.
Ô Notre-Dame du Rosaire, guide-nous sur le chemin de la foi. Que chaque “Je vous salue Marie” soit un acte d’amour et de confiance en Dieu. Aide-nous à suivre ton exemple de disponibilité et de confiance totale en la volonté divine.
Nous t’offrons ce mois, ce Rosaire, et toute notre vie, en signe de notre dévotion et de notre amour pour toi et pour Jésus. Amen.
Père très bon, Tu nous as donné ton fils Jésus
qui a offert sa vie par amour pour l’humanité,
pour les hommes et femmes d’hier et d’aujourd’hui.
Nous sommes sauvés, pardonnés, invités au banquet
à chaque Eucharistie, au banquet éternel.
À la suite de la Vierge Marie, que notre oui soit oui.
Donne-nous de nous rappeler que le jour de notre baptême,
nous avons revêtu le Christ, le plus beau vêtement pour participer au repas des noces.
En cette année de prière voulue par le Saint-Père,
que nos rendez-vous avec toi dans la prière et dans tes sacrements
soient la respiration de notre âme et la source d’un élan missionnaire inlassable.
Garde-nous fidèles afin que nos frères et sœurs
qui ne te connaissent pas encore puissent dire "Voyez comme ils s’aiment"
et deviennent eux aussi des disciples missionnaires jusqu’aux extrémités de la terre.
Amen
Les messes jubilaires, que nous vivrons cette année pastorale dans nos églises tous les deux mois, nous aideront à célébrer l’année jubilaire que le pape François commencera le 25 décembre 2024 à Rome et qui durera jusqu’au 6 janvier 2026. L’ensemble de ces dimanches vécus différemment seront accompagnés par le père Hervé Paradis Murat de l’église Sainte Marie à Mulhouse.
- Accueil : À partir de 9h45, accueil de tous les participants.
- Temps biblique : À 10h00, session pour les adultes avec Hervé Paradis, notre invité spécial, tandis que les catéchistes s’occuperont des enfants et des jeunes. Le texte phare de ce dimanche concernant l’appel c’est Lc 5, 1-11.
- Célébration commune : À 11h00, célébration avec la participation des cinq chorales issues de nos cinq villages.
- Temps convivial : À 12h00, un chapiteau sera installé devant l’église pour permettre à tous de se retrouver dans un cadre agréable. Le conseil de fabrique préparera la soupe et des boissons.
- Participation communautaire : Ceux qui souhaitent contribuer au temps convivial en préparant des mets sucrés ou salés sont invités à se manifester auprès du secrétariat. Par avance, merci beaucoup !
- Appel à la communauté : Tous sont invités à cette matinée enrichissante qui promet d’être chaleureuse, quel que soit le temps.
La fête de Saint Michel, célébrée le 29 septembre, est une occasion spéciale pour réfléchir sur le rôle des Archanges Michel, Gabriel et Raphaël dans l’histoire du salut. Voici un commentaire biblique basé sur l’Évangile de Jean 1, 47-51, souvent lu lors de cette fête :
Dans ce passage, Jésus rencontre Nathanaël et lui dit : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » Nathanaël, surpris, demande à Jésus comment il le connaît. Jésus répond :
« Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Nathanaël reconnaît alors Jésus comme le Fils de Dieu et le roi d’Israël. Jésus lui dit : « Tu verras des choses plus grandes encore. Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
Ce passage met en lumière la mission des anges, qui sont des messagers de Dieu et jouent un rôle crucial dans l’accomplissement de ses plans. Saint Michel, en particulier, est souvent représenté comme le chef des armées célestes, combattant les forces du mal, comme décrit dans l’Apocalypse 12, 72.
Les archanges nous rappellent que Dieu nous donne tous les moyens nécessaires pour réaliser ses projets et que nous pouvons compter sur leur aide et leur protection. En cette fête, nous sommes invités à réfléchir sur la manière dont nous pouvons, nous aussi, participer à l’œuvre de Dieu en étant des messagers de sa bonté et de sa justice dans notre vie quotidienne.
Le passage de Marc 9, 30-37 traite de la véritable grandeur selon Jésus. Voici un résumé des principaux points abordés dans les commentaires bibliques :
- Annonce de la Passion : Jésus annonce pour la deuxième fois sa Passion et sa Résurrection à ses disciples, mais ils ne comprennent pas et ont peur de l’interroger.
- Dispute sur la grandeur : En chemin, les disciples discutent pour savoir qui est le plus grand parmi eux. Jésus, connaissant leurs pensées, leur enseigne que la véritable grandeur réside dans le service et l’humilité12.
- Leçon d’humilité : Jésus prend un enfant et le place au milieu d’eux, disant que quiconque accueille un enfant en son nom, accueille Dieu. Cela souligne l’importance de l’humilité et du service désintéressé.
- Service et accueil : La véritable grandeur, selon Jésus, est de se faire le dernier de tous et le serviteur de tous. Accueillir les autres, surtout les plus petits et les plus insignifiants, est un acte de véritable grandeur.
Chers frères et sœurs en Christ,
Aujourd’hui, nous nous réunissons pour célébrer le début d’une nouvelle année pastorale. C’est un moment de renouveau et de recommencement, où nous pouvons réfléchir sur notre foi et notre engagement envers notre communauté.
- Accueil et ouverture : Nous commençons cette nouvelle année avec un cœur ouvert et une volonté de servir. Comme il est écrit dans Romains 12:2 : “Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.”
- Importance de la communauté : La communauté est au cœur de notre foi. Jésus nous a enseigné l’importance de l’amour et du soutien mutuel. Dans Hébreux 10:24-25, il est dit : “Veillons les uns sur les autres pour nous inciter à l’amour et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.”
- Engagement et service : Nous sommes appelés à servir avec joie et dévouement. Comme le dit 1 Pierre 4:10 : “Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu.”
- Espoir et foi : En cette nouvelle année, gardons l’espoir et la foi en Dieu. Jérémie 29:11 nous rappelle : “Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance.”
En ce dimanche, nous nous rappelons l’histoire où Jésus guérit un homme sourd et muet (Mc 7, 31-37). Ce miracle nous montre la compassion infinie de Jésus et son pouvoir de transformation. Jésus ne se contente pas de guérir physiquement l’homme, mais il le restaure également socialement en lui permettant de communiquer avec les autres.
Ce passage nous invite à réfléchir sur la puissance de la foi et la capacité de Jésus à transformer nos vies. Il nous rappelle que, tout comme cet homme, nous pouvons être libérés de nos propres limitations et obstacles grâce à la grâce divine.
Prenons ce dimanche pour ouvrir nos cœurs à Dieu pour la guérison et à la transformation. Que nous puissions trouver la force de surmonter nos défis et de nous rapprocher de Lui.
Que cette journée soit une occasion de gratitude pour les miracles, grands et petits, dans nos vies. Puissions-nous être des témoins de la bonté et de la perfection de Dieu, en proclamant avec joie : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »
Passez un dimanche béni, rempli de paix, de guérison et de gratitude.
Feuille Dominicale 07-08 SEPTEMBRE 2024 (23e)
Grandeur et humilité …
Dans l'une des paraboles de ce jour, Jésus compare le Règne de Dieu à une graine de moutarde, la plus petite de toutes les semences. Jésus semble aimer les paradoxes et les hyperboles : qu'y a-t-il de commun entre la grandeur infinie du Royaume et l'humble petitesse d'une graine de moutarde ? Comment peut-on les mettre en comparaison ?
Pour entrer dans cette divine logique, il faut se mettre à l'écoute de la prédication de Jésus et des Apôtres. Car si Jésus ne cesse d'annoncer le Royaume qui
*vient, ses Apôtres, eux, après sa Résurrection, n'annoncent plus le Royaume, mais Jésus Lui-même : ce Jésus, Dieu L'a ressuscité ; nous tous, nous en sommes témoins (Ac 2, 32).
La proclamation du kérygme le jour de la Pentecôte le manifeste bien, les Apôtres ont cru fermement que le Royaume, c'est Jésus Lui-même. Ainsi donc, petitesse de la graine, et grandeur du Royaume sont bien en relation puisque ce dernier désigne, sous le voile du mystère, la Vérité du Dieu fait homme. Quoi de plus grand que la Divinité de Dieu ? Quoi de plus petit que la nature humaine ? Quoi de plus extraordinaire : l'humilité de Dieu l'entraîne à devenir homme pour que la grandeur de l'homme soit manifestée par Dieu !
Dans cette courte parabole se cache le Mystère de l'homme-Dieu, Mystère de Vie et de Résurrection, Mystère d'amour et d'alliance éternelle. Chercher le Royaume, c'est donc se mettre en quête de Jésus ; vivre selon le Royaume, c'est donc vivre de la Vie de Jésus »
Père Sylvain Brison