C’est tout de même un paradoxe : tout en nous disant que les personnes victimes de deux drames récents n’ont pas commis davantage de péchés que les autres, Jésus nous met en garde en nous disant que nous subirons le même sort si nous ne nous amendons pas.
Alors, que penser de ce qui ressemble à une contradiction ? Coupables ou pas coupables ?
Peut-être faut-il distinguer les plans.
D’un côté, il y a une mort violente, spectaculaire, qui frappe l’imagination : ces personnes étaient en bonne santé et pourtant, l’instant d’après, elles ont cessé de vivre sans que rien n’ait pu le laisser prévoir.
De l’autre côté, il y a les interlocuteurs de Jésus, nous, pour qui tout semble aller bien : nous vaquons à nos affaires en nous disant que nous aurons bien le temps, plus tard, de nous « mettre en règle avec le Seigneur ». Mais ce que Jésus veut nous faire comprendre, c’est que nous sommes dans une fausse sécurité. Remettre au lendemain la conversion de notre cœur, c’est courir le risque de rater l’occasion, car un jour viendra où cela ne sera plus possible.
C’est aujourd’hui même qu’il faut faire les bons choix.
Bruno
MONTONS SUR LA MONTAGNE DE LA TRANSFIGURATION …
Après le désert où nous avons commencé la semaine dernière notre chemin de Carême, nous montons aujourd’hui sur la montagne, « avec Jésus pour prier », rapporte St Luc.
Le Carême a toujours deux faces : une face sombre que nous avons expérimentée dimanche dernier, dans le désert aride et immense, quand nous avons vécu les trois tentations avec Jésus. Et aujourd’hui, nous expérimentons la face lumineuse du Carême : sur la montagne, avec Jésus qui, devant nous, sera transfiguré. Nous assisterons en direct à la révélation par le Père lui-même de l’identité de Jésus : « Celui-ci est mon Fils ! » Pierre est, à nouveau, présent comme dans tous les moments-clés de la route de Jésus ; mais Pierre est toujours un peu en marge, un peu décalé, dans l’incompréhension de ce qui se joue d’essentiel et de vital, et qui le dépasse infiniment ! Il nous représente bien, Pierre, avec nos lourdeurs, nos incompréhensions, voire nos contestations…
Pierre, comme Jacques et Jean, est ébloui par ce qui se passe devant ses yeux : Jésus est transfiguré, Il devient Autre, enveloppé de lumière, de blancheur, de soleil. Il laisse passer la Lumière, Il donne à voir Dieu lui-même, à travers Lui. Mais Pierre ne comprend rien : il met sur le même plan Jésus, Elie et Moïse, les deux figures qui représentent tout l’Ancien Testament. Pierre propose même de faire trois tentes pour les trois : Jésus, Elie et Moïse. Mais Pierre se trompe lourdement ! Il y a ici bien plus que Moïse et Elie et c’est le Père lui-même qui va le lui signifier : « Une voix se fit entendre : Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi. Ecoutez-le ! » Les trois disciples Pierre, Jacques et Jean sont terrifiés car, de saisir la présence divine, toute proche, ici et maintenant, a quelque chose d’effrayant ! Dieu, Tu étais ici et je ne le savais pas…
Le ciel s’est ouvert pour eux, il s’ouvre pour nous aussi en ce 2ème dimanche de Carême afin de nous encourager à poursuivre la route du Carême, avec, déjà dans notre cœur, la lumière de Dieu, la lumière de la Résurrection qui s’approche de nous, furtivement. Saurons-nous ouvrir notre cœur pour nous laisser illuminer de l’intérieur, devenir lumière dans la Lumière, pour marcher vers Pâques, dans l’espérance et la foi ?
Geneviève
Découvrir les grâces du jeûne en période de Carême
La prière et le jeûne sont les armes du chrétien contre le mal. « Cette espèce d’esprit mauvais, dit Jésus, rien ne peut le faire sortir, sauf la prière et le jeûne » (Marc 9,29). Il est des situations où il nous faut rendre nos armes humaines, rien qu’humaines, pour implorer la puissance de Dieu par le jeûne et la prière. Pour la paix en Ukraine, pour que toute violence soit transformée en paix et en pardon jusque dans nos familles.
Le jeûne n’est pas un exploit dont on pourrait tirer orgueil. Le jeûne est une humble prière dans laquelle le corps et le cœur sont unis pour implorer la force du Seigneur. Le jeûne de nourriture creuse en nous le désir de Dieu, jusqu’au fond de notre âme qui se laisse ainsi combler par l’amour et la tendresse de Dieu. Le jeûne nous prépare à fêter la victoire du Christ sur la mort. Le jeûne nous fait communier à toutes les personnes qui souffrent pour les porter au Christ Sauveur. Le jeûne est une forme de protestation non violente contre la guerre et l’injustice. Le jeûne se changera en chants de joie le matin de Pâques pour acclamer le Ressuscité.
Véronique
E - Feuille Dominicale, 1er dimanche du carême
EN CHEMINS VERS PAQUES
Aujourd’hui nous sommes le mercredi 5 mars, mercredi des cendres, et nous entrons en Carême par le rite de l’imposition des cendres, ces cendres qui symbolisent notre origine.
Le carême c’est quoi ? Un temps de prière, de partage, de jeûne.
Aujourd’hui s’ouvre un temps favorable pour accueillir au plus profond de moi, dans la vérité, l’amour inconditionnel de Dieu pour tout homme. C’est un chemin d’espérance qui s’ouvre : de la cendre renaîtra la flamme ! Elle est peut-être très petite, très enfouie la petite braise qui brûle au fond de moi mais, avec confiance, je me présente à mon Père qui est là, qui me voit au plus secret et je lui demande d’entendre son appel à entrer par toute ma vie dans une relation de fille ou fils de Dieu.
C’est un temps où nous sommes appelés à nous recentrer sur notre vie chrétienne : sur l’essentiel, à poser des actes qui retissent des liens et à prendre du temps pour la prière. Le jeûne permet de penser à ceux pour qui les questions alimentaires ne sont pas résolues.
Le jeûne ne concerne pas seulement le fait de se priver de sucreries, de viande etc. Le jeûne numérique : limiter son temps sur la tablette numérique, couper son téléphone portable, tout cela invite à faire des efforts, mais surtout à se recentrer vers la prière.
Nous pouvons offrir du temps pour partager des moments avec des personnes seules. La finalité du jeûne n’est pas de s’enfermer dans une souffrance mais s’ouvrir aux autres par le dialogue et l’aumône.
Le temps du Carême nous permet de nous préparer à la fête de Pâques, à être dans la joie de la résurrection.
Alex
Seigneur Jésus, présent dans le Saint-Sacrement,
En ce 8e dimanche du Temps Ordinaire,
Je me prosterne devant Toi,
Source de toute grâce et de toute vérité.
Tu m’appelles aujourd’hui à vivre en cohérence,
À ce que mes paroles et mes actions
Soient le reflet de Ton amour.
Mais souvent, Seigneur, je me reconnais
Comme l’aveugle qui essaie de guider un autre aveugle,
Ou comme celui qui voit la paille dans l’œil de son frère,
Sans remarquer la poutre dans le mien.
Purifie mon cœur, ô Jésus,
Pour que je sois un véritable disciple,
Capable de porter de bons fruits.
Aide-moi à reconnaître mes faiblesses,
À accueillir Ta miséricorde,
Et à me laisser transformer par Ta grâce.
Devant ce si grand Sacrement,
Je Te confie mes efforts pour vivre en vérité,
Pour que ma foi ne soit pas seulement en paroles,
Mais aussi en actes.
Que mon cœur soit un jardin fertile,
Où Ta Parole prend racine
Et donne naissance à des fruits d’amour, de paix et de justice.
Seigneur, Tu es la victoire sur le péché et la mort,
Comme nous le rappelle Saint Paul.
Donne-moi la force de persévérer,
De m’engager pleinement dans Ton œuvre,
Et de témoigner de Ta présence dans ma vie.
En ce dernier dimanche avant le Carême,
Prépare mon cœur à ce temps de conversion.
Apprends-moi à T’adorer en esprit et en vérité,
À me laisser guider par Toi,
Et à devenir, à mon tour,
Un reflet de Ta lumière pour le monde.
Je T’adore, ô Jésus, présent dans l’Eucharistie,
Et je Te rends grâce pour Ton amour infini.
Que mon adoration soit une offrande d’amour,
Un acte de foi en Ta présence réelle,
Et une source de renouveau pour ma vie. Amen.
Quelle audace de la part de Jésus !
Connaît-il le monde dans lequel nous vivons ?
Celui qui ne se défend pas est bien rapidement écrasé et même on n’aura plus de considération pour lui. Ce sont les forts, ceux et celles qui savent lutter qui sont respectés !
Jésus nous donne aujourd’hui quelques conseils de vie chrétienne et nous invite
d’abord à aimer nos ennemis. Ces ennemis dont Il parle, ce sont ceux et celles qui
nous haïssent, nous maudissent, nous calomnient, nous frappent, nous prennent
nos manteaux, nous volent …
Ils sont toutes et tous des personnes en chair et en os. Alors, il faut oser chercher autour de soi, ces personnes que nous avons le plus de peine à aimer, ceux et celles qui nous « font mal » d’une manière ou d’une autre.
Il faut avouer que l’Evangile n’est pas facile à vivre !
Notre amour doit rejoindre les dimensions même de toute l’humanité, ennemis et adversaires compris.
Nous sommes appelés à un amour désintéressé, gratuit. Aimer comme Dieu, Lui qui aime tous les humains : ne pas juger, ne pas condamner, pardonner, donner.
Jésus a aimé tout le monde et ce qu’Il nous demande n’est pas au-delà de nos forces : laisser son amour transparaître en nos vies.
Alors notre monde sera le monde de l’amour.
Jacqueline
En ce dimanche, les Ecritures nous invitent à faire un choix : celui en qui nous mettons notre confiance ! Découvrons plus particulièrement, en ce 6ème dimanche du Temps Ordinaire C, ce Psaume 1, premier Psaume que l’on pourra qualifier de « Sommaire » pour les 149 Psaumes à venir ! Comme Jésus dans l’Evangile, la première Parole que Dieu nous adresse est « Heureux ». Une Parole qui nous touche se rapprochant d’une béatitude, un message de joie, une bonne nouvelle : « Heureux » ou « En marche vers le bonheur ». Quelle belle image pour la suite des Psaumes que nous entendrons chaque dimanche. Ce Psaume 1, dans ses premiers versets, va également nous inviter à choisir entre deux voies, des choix que nous devons faire souvent dans le quotidien de nos vies dans bien des circonstances. Nous retrouverons la voie du croyant qui met sa confiance en Dieu, la voie de celui qui refuse de reconnaitre Dieu et d’accueillir sa Parole. L’image de « l’arbre planté près d’un ruisseau qui donne du fruit en son temps et jamais son feuillage ne meurt », nous guidera, nous confortera dans la bonne voie. Laissons-nous nourrir de la Parole et nous laisser immerger comme les racines de l’arbre dans l’eau.
N’omettons pas le chant du Psaume dans nos liturgies. Que ce soit par sa lecture, sa vocalité, le Christ est présent dans notre cœur, au sein de nos assemblées lorsque l’Eglise prie les Psaumes. Apprenons à « goûter » les Psaumes afin de rendre grâce à Dieu ou de Le supplier avec les paroles qu’il a mises sur nos lèvres.
Jean
D’Isaïe à Saint Luc, en passant par la première lettre aux Corinthiens, les textes de ce jour sont résolument placés sous le signe de la rencontre avec le Seigneur : une rencontre qui étonne, qui stupéfie même, par la rupture qu’elle représente avec l’expérience quotidienne.
Et puis, une fois la surprise passée, une rencontre qui engage, qui transporte et qui transforme, jusqu’à nous faire dire :« Me voici, envoie-moi ! », jusqu’à accueillir sa grâce et tout laisser pour Le suivre.
En changeant radicalement notre regard, en nous ouvrant à plus grand que nous, cette rencontre est une mise en route au-delà des projets de vie.
Il nous faudra tout de même ensuite tenir sur la durée, puiser dans les expériences passées la force de conserver l’espérance au présent. Mais l’Esprit n’est jamais loin, pour peu que nous acceptions de reconnaître que les belles choses qu’Il nous permet d’accomplir ne procèdent pas uniquement de nos (grandes) qualités personnelles...
Bruno
La Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem Source: Wikimedia, Artist: Ambrogio Lorenzetti (1285-approx 1348)
Messe unique dans la CP
- 9h00 : Accueil et temps convivial au presbytère de Heimsbrunn, le Conseil de Fabrique prépare des crêpes, si vous le souhaitez, vous pouvez apporter de quoi agrémenter les crêpes en sucré ou en salé !
- 10h00 : Enseignements bibliques (au presbytère pour les jeunes et les adultes ; à l’église pour les enfants) avec la participation de Père Hervé PARADIS-MURAT
- 11h00 : Célébration eucharistique (dans l’église) [+ Paul et Jeanne HIMELSPACH]
Avec la quête de l’Ordre de Malte
Le dimanche de la Parole de Dieu célébré le 26 janvier prochain
image, source: pexels.com
Le temps de Noël,
qui se termine aujourd'hui, continue de déployer sa méditation sur la personne de Jésus, dans toute sa profondeur théologique.
Noël célèbre Jésus comme "fils de David " et Messie.
A l'Epiphanie, les mages viennent se prosterner devant le "roi des juifs".
La fête du Baptême du Seigneur célèbre le Christ comme "Fils bien aimé" de Dieu, point de départ de ce qui sera sa mission de "Serviteur", selon la longue tradition héritée des prophéties d'Isaïe.
Plénitude, explosion de grâces...Le Psaume et les deux Lectures décrivent une incroyable félicité.
Mais qui est le peuple privilégié destinataire de telles annonces ?
En 587 av J.C., Israël souffre, en exil à Babylone.
C'est pourtant à cette heure tragique que la promesse de Dieu jaillit, imprévisible : Consolez, consolez mon peuple, dit Dieu(Is 40,1).
Six siècles plus tard, les descendants des exilés revenus en Palestine, survivent sous la botte des Romains, humiliés par les chefs religieux de Jérusalem.
"Le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente. (Lc 3, 15).
Et voici qu'un humble charpentier s'avance incognito, au milieu d'une foule recueillie, assoiffée de renouveau.
Jésus n'a pas l'allure d'un Seigneur, Il fait la queue comme tout le monde, au rang des petits et des pécheurs. Lui, pourtant, n'a rien fait de mal. Mais Il fait corps avec les pauvres de cœur.
Une fois baptisé, Jésus prie et le ciel s'ouvre. C'est alors que le Père du ciel lui fait - nous fait - sa plus belle déclaration d'amour.
"Toi, Tu es mon Fils bien aimé. En Toi, Je trouve ma joie."
Le bonheur promis, c'est donc Lui, Jésus, sur qui l'Esprit repose.
Et parce qu'Il ne fait qu'un avec nous, nous voilà nous aussi, "par Lui, avec Lui et en Lui" marqués de la même "onction d'allégresse " .
Désormais, le Fils s'élance, libre. Seuls sont libres ceux qui sont sûrs d'être aimés.
Jocelyne
E- Feuille Dominicale - 11 - 12 JANVIER
« Quand Elisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Elisabeth fut remplie d’Esprit Saint ». Evangile selon Saint Luc 1, 41
Marie a le goût des visites, c’est le moins qu’on puisse dire !
En 1531, elle apparaît à Juan Diego, un jeune paysan mexicain, sous les traits d’une femme métisse, dont l’image s’imprime sur le vêtement traditionnel du jeune homme. Le lieu de cette apparition de Notre-Dame à Guadalupe reste le plus haut lieu de pèlerinage d’Amérique du Sud. Ici, comme à chaque Visitation, Marie ne parle pas d’abord d’elle-même, mais du Seigneur.
Elle ne vient pas se donner elle-même, mais ouvrir les cœurs à son Fils. Déjà dans l’Evangile, la seule salutation de Marie, habitée du Verbe, à sa cousine, suffit pour faire jaillir l’Esprit ! En communion avec son fils, Elisabeth tressaille de joie, car la promesse attendue est accomplie, le Sauveur est donné !
Et moi, que se passe-t-il en ma demeure ? Comme Elisabeth, est-ce que je perçois les traces du salut dans mon existence ? Comme Marie, ma parole est-elle porteuse de Vie ? Seigneur, que j’apprenne à Te donner ma vie, par ma parole et mes actes, afin que tout mon être tressaille de joie en ta Présence.
Sœur Fanny Le Balle,
Franciscaine Missionnaire de Marie - Paris
E - Feuille Dominicale - 4e Avent
Ce 2e dimanche de l’Avent, nous sommes invités à nous y préparer. En effet, le temps de l’Avent est une période qui nous rappelle que le Seigneur reviendra à la fin des temps. Nous attendons cette venue et nous sommes invités à nous y préparer. En ce jour, nous faisons un pas de plus : ce Jésus qui reviendra dans la gloire, est aussi celui qui vient nous rejoindre tous les jours au cœur de nos vies et de nos épreuves.
La Gloire de Dieu est souvent associée à la Justice, mais cette Justice est déconcertante à plus d’un titre. Elle est miséricorde, car elle vient se déployer dans la joie et la lumière. Elle ne détruit pas, mais construit et relève. Elle est la Justice qui ramène à Dieu.
Le Seigneur compte sur notre accueil. Il nous rejoint tous les jours au cœur de nos vies et de nos épreuves. Il attend que nous l’accueillions, que nous préparions son chemin, que nous soyons prêts à le recevoir.
Alors méditons sur les Ecritures, pour redécouvrir la présence de Dieu en nous, et mieux l’accueillir dans notre prochain.
Nous sommes appelés à préparer le chemin du Seigneur, à aplanir sa route, car le Royaume des cieux est tout proche. Nous devons nous convertir, car la Justice de Dieu est miséricorde et gloire. Nous devons accueillir le Seigneur qui vient nous rejoindre tous les jours au cœur de nos vies et de nos épreuves.
Un mois avant tout le monde, nous (l’Église) entrons aujourd’hui dans une nouvelle année.
C’est le moment de faire des vœux : ça tombe bien, partout où se tourne le regard, du plus proche au plus lointain, notre horizon est bouché de menaces, de conflits et de drames, présents ou à venir, et le monde ressemble de plus en plus à un radeau fragile sur une mer déchaînée.
Mais cette réalité traumatisante n’est pas toute la réalité, et l’entrée dans l’Avent est l’occasion de porter un autre regard sur tout cela à la lumière de la foi, qui porte à l’espérance sous le regard d’amour du Seigneur : tout ne va pas si mal, puisque Dieu vient partager avec nous ce fardeau qui, parfois, semble impossible à porter.
Alors, le coeur en fête, souhaitons-nous mutuellement une très bonne nouvelle année !
Bruno
Fais de nous des veilleurs
Seigneur,
En ce début de l’Avent , viens réveiller notre coeur alourdi, secouer notre torpeur spirituelle.
Donne-nous d’écouter à nouveau les murmures de ton Esprit qui en nous prie, veille, espère.
Seigneur,
Ravive notre attente, la vigilance active de notre foi afin de nous engager partout où la vie est bafouée, l’amour piétiné, l’espérance menacée, l’homme méprisé.
Seigneur,
En ce temps de l’Avent, fais de nous des veilleurs qui préparent et hâtent l’avènement et le triomphe ultime de ton Royaume, celui du règne de l’Amour.
Ce dimanche, l’Eglise fête le Christ Roi de l’Univers, c’est l’aboutissement de notre année liturgique. Quel est le sens de la fête du Christ-Roi ?
En célébrant cette fête, l’Eglise honore la royauté spirituelle de Jésus-Christ et proclame que tout est transformé par sa Mort, sa Résurrection et son Ascension dans les cieux. Nous sommes tous destinés à Le rejoindre dans le Royaume de Dieu (Ephésiens 2 4-6). La royauté du Christ trouve ses racines dans l’enseignement de l’Eglise sur l’Incarnation. Jésus est pleinement Dieu et pleinement homme.
Il est à la fois le Seigneur divin et l’homme qui a souffert et est mort sur la Croix. Une personne de la Trinité s’unit à la nature humaine et règne sur toute la création en tant que Fils de Dieu incarné. Cette fête est riche de sens : le Christ est notre Roi, c’est-à-dire qu’Il a le droit de régner sur nous. Mais c’est un Roi d’humilité ; Il ne règnera que sur ce qu’on Lui offrira, sans rien forcer. Ainsi la balle est dans notre camp : acceptons-nous que Jésus règne ? C’est-à-dire qu’Il ait un droit sur nos vies, sur nos activités ? Alors que pouvons-nous faire pour que Jésus règne un peu plus dans cette journée que nous avons commencée ?
Source : Prier aujourd’hui. Alex
E - Feuille Dominicale -Christ Roi
Dimanche 17 novembre 2024, à l’occasion du 33ème dimanche du temps ordinaire, sera célébrée la 8ème édition de la Journée mondiale des pauvres. Cette année, le thème est : « La prière du pauvre s’élève jusqu’à Dieu », extrait du chapitre 21 du livre du Siracide écrit par Ben Sira.
Pour cette journée, le Pape François souhaite que la prière devienne un chemin de communion avec les pauvres, mais aussi un moment de partage de leurs souffrances.
De ce fait, Solidarité Saint-Martin de Lutterbach ainsi que la Conférence Saint-Vincent-de-Paul de Morschwiller-le-Bas souhaitent répondre favorablement à l’appel du Pape en mettant en œuvre une initiative de solidarité locale pour aider concrètement les personnes subissant des situations de précarité.
La baisse totale des denrées collectées par la Banque Alimentaire du Haut-Rhin, conjuguée à l’augmentation du nombre de bénéficiaires dans le département, fait naturellement reculer les quantités que nous pouvons distribuer par personne dans nos associations.
De ce fait, nous vous proposons de collecter des denrées alimentaires non périssables (pâtes, riz, huile, conserves, etc...), ainsi que des produits d’hygiène, durant les différentes célébrations à partir du samedi 16 et dimanche 17 novembre dans notre Communauté de Paroisses. Cette action se poursuivra jusqu’au 4ème dimanche de l’Avent, soit le 22 décembre.
En vous remerciant grandement par avance pour votre générosité !
Les membres de Solidarité Saint-Martin et de la Conférence Saint-Vincent-de-Paul