Copyright 2025 - CP St Benoît Près d'Œlenberg
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Hier, nous fêtions la fête de Tous les Saints comme une porte qui s’ouvre et nous dévoile un peu de la splendeur et de l’allégresse du Royaume des cieux qui est promis à ceux qui vivent leur vie à la lumière des Béatitudes. « Heureux êtes-vous … ! » Quand Jésus proclame la charte du monde nouveau, Il peint le portrait de l’homme passé au creuset des épreuves incontournables de la vie : la pauvreté, les larmes, la violence, l’injustice, la guerre, l’insulte… Tout y est ! Ceux et celles que nous évoquons aujourd’hui dans notre prière ont vécu toutes ces tristesses de la vie ou au-moins l’une ou l’autre. Et aujourd’hui, eux aussi ont rejoint cette rive sur laquelle ils ont été proclamés « Heureux, bienheureux … » car ils ont traversé la vie dans la confiance, dans l’espérance de ce Royaume où ils étaient attendus depuis toujours.

Aujourd’hui, nos ainés, notre époux ou notre épouse, notre enfant, qui sont partis, ont rejoint -nous le croyons fermement- la cohorte des « saints de la porte-d’à-côté » comme aimait les appeler le Pape François. Ils ont trouvé le chemin, peut-être en hésitant, peut-être en prenant des chemins de traverse que nous croyions mener nulle part… Mais aujourd’hui, ils nous font signe de l’autre rive où ils sont arrivés et où ils ont été accueillis par Jésus Lui-même, Lui « le Chemin, la Vérité et la Vie. »

Prenons le temps, au cours de cette journée, pour bénir le Seigneur de toute Vie pour le chemin de ceux qui nous ont quittés, pour ouvrir notre cœur à l’Espérance plus forte que toute mort. Jésus nous a donné une seule indication sur cette vie qui nous attend après la mort corporelle : « La Vie éternelle, c’est qu’ils Te connaissent Toi, le seul vrai Dieu. » Le paradis de Dieu, la Vie éternelle, c’est donc pour nous de nous tenir pour toujours dans la connaissance de cet amour créateur qui nous a fait advenir à la vie. Si nous avons passé notre vie à chercher et à approfondir cette connaissance de l’Amour, cette communion avec le seul vrai Dieu, nous pourrons plus vite « entrer dans ce débordement de joie, cette éternité de délices » (Ps 15 ) que le Seigneur promet à ses amis.

Prenons le temps avec et pour ceux qui sont déjà partis, le temps de nous ajuster ou plutôt de nous laisser ajuster par l’Esprit Saint aux ‘mœurs de Dieu.’

                 Geneviève

                                                                                                                                                    

 

La solennité de la Toussaint nous invite, au seuil de l’hiver, à une nouvelle vision de la Vie qui dépasse et transfigure toutes nos tristesses, nos deuils et nos séparations, grâce à l’Espérance. En cette fin du Jubilé de l’Espérance, nous savons que l’Espérance chrétienne a un nom : c’est Jésus lui-même, notre unique Espérance. Sur ce chemin jubilaire, nous avons eu aussi l’occasion de contempler ce chemin vivant de l‘Eglise, ce chemin qui avance avec tous les hommes et femmes, qui aujourd’hui, à travers tous les continents, rendent ce chemin vivant et lumineux, éclatant de toutes les couleurs de notre planète. « Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur » (Ps 103)… Mais aujourd’hui, en cette fête de la Toussaint, souvenons-nous que nous avançons aussi avec l’Eglise du ciel : avec tous ces Saints et Saintes qui sont passés sur l’autre rive et nous font signe pour que nous ne nous trompions pas de direction. Ensemble, dans ce que nous avons coutume d’appeler la « communion des Saints », savourons la joie de voir unie l’Eglise du ciel et l’Eglise de la terre pour un même chant de louange au Dieu Trois Fois Saint. C’est aussi l’occasion de nous rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus. La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux qui choisissent, pendant leur vie, de prendre comme boussole les Béatitudes que Jésus proclame dans l’Evangile de ce jour. Regardons les Saints que nous connaissons le mieux : nos Saints patrons et plus proche de nous : Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio, Mère Térésa et, tout récemment, Carlo Acutis, Pier Frassati, … La vie de tous ces Saints est une véritable catéchèse pour nous et nous montre l’actualité de la Bonne Nouvelle et la présence agissante de l’Esprit Saint, dans notre vie aussi, si nous voulons bien Lui ouvrir la porte. Mais le chemin de sainteté est long, il dure toute la vie et nous avons besoin de la « petite fille Espérance » pour continuer le voyage !

En route pour être TOUS SAINTS !

                 Geneviève

                                                                                                                                                                                 

« Montre-toi favorable au pécheur que je suis » Lc 18, 13

 Le publicain a sans doute aujourd’hui notre sympathie.

A l’époque de Jésus, il était plutôt le symbole de la collaboration et d’impureté religieuse, extorquant souvent les contribuables, travaillant pour l’occupant romain et complice d’un empereur considéré comme un « Dieu ».

Bref tout pour plaire !

 Mettant en scène un pharisien, « quelqu’un de bien » selon les codes, et un publicain, Jésus met en garde contre la tentation de complaisance et de suffisance si nous pensons que nous faisons comme « il faut » dans notre pratique religieuse.

 Il vaut mieux se demander comment est notre cœur et apprendre à trouver le chemin de notre cœur, rappelait parfois le pape François.

 En toute humilité, nous pouvons crier : « Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis ».

Jaqueline

                                                                                                                                                                     

Alors que la vie humaine dure plus longtemps qu’autrefois, bien des évènements imprévisibles se présentent dans notre parcours de vie. Tout va plus vite, les engagements sont moins durables.  Les CDD progressent aux dépens des CDI. Tout devient « fluide » et « flexible ». L’engagement durable dans bon nombre de domaines bouleverse notre quotidien. Les évolutions et les changements peuvent se succéder de manière brutale et accélérée. Devant les aléas et la dureté de la vie, devant les épreuves dans le domaine du travail, du couple, il faut rebondir mais beaucoup perdent pied, baissent les bras, se laissent envahir par le découragement. Et il en va de même en ce qui concerne la foi. Alors qu’elle pouvait être stable et enracinée pour toute une vie, elle se fait volage et change au gré des courants d’idées ainsi que des sentiments et des relations. Comment parler encore de persévérance ? Et c’est bien ce mot persévérance qui sera le fil conducteur des textes liturgiques de ce dimanche. Dans le psaume 120 où nos ancêtres croyants en pèlerinage montaient à Jérusalem. Ils chantaient ce psaume qui évoque le chemin de plusieurs jours ou semaines qu’ils avaient à faire, En quittant leurs maisons, ils souhaitaient pouvoir y revenir sains et saufs tout en affrontant de nombreux obstacles.  Ils comptaient sur Dieu, levaient leurs yeux vers lui qui « ne dort pas, ne sommeille pas, et les garde au départ et au retour. » . Dans le texte de l’Evangile, Jésus dit une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut toujours prier sans se décourager. Lui-même un peu découragé. Il pose et se pose une question de taille : Qu’adviendra-t-il des humains si la prière, la foi, l’espérance et l’amour s’éteignent sur la terre ? La première lecture tirée du livre de l’Exode y fera également référence. Le peuple d’Israël traverse le désert attaqué par des ennemis. Un peuple d’esclaves, partis en hâte, sans armes, sans provisions, en quête d’un avenir et d’une terre de liberté sera une proie facile pour tous les prédateurs. Courageusement, Moïse invite son peuple au combat et donne des consignes à Josué (le même nom que Jésus). Pas question de rester inerte. Il faut combattre et résister, même si la victoire est incertaine.

La persévérance est également ce combat et cet engagement pour laquelle la mission universelle se mobilise. La Semaine Missionnaire Mondiale nous le rappelle chaque année. Elle appelle les catholiques à la prière et au partage, pour soutenir la vie et la mission des Églises locales du monde. Tout cela nous donne cette force de persévérer dans la confiance en Dieu parce que Dieu persévère dans sa confiance en l’homme. (Jean)

                                                                                                                                                                        

L’écoute

 Dans un monde qui a tendance à se cloisonner, où la technologie prend le pas sur les relations humaines, l’écoute devient essentielle.

On peut discerner trois piliers de l’écoute : l’écoute de soi, l’écoute des autres, l’écoute de Dieu.

« Si Dieu a créé l’homme avec deux oreilles et une bouche, c’est parce qu’il est deux fois plus difficile d’écouter que de parler. »

 « Il faut écouter. Écouter ce qui vient de nos profondeurs, écouter les autres, les événements, la parole biblique... Car à travers le cosmos, les autres ou les évènements, Dieu parle. Il n'emploie pas nos mots humains, il s'exprime tout à fait différemment, dans un langage symbolique qu'il faut apprendre à décrypter.

Il parle. Et si j'y porte attention, si j'écoute, si mes réticences ne sont pas trop fortes, je me coule dans l'impulsion divine ». Extrait : Benoît M. Billot. Le chemin de Tobie. Initiation et guérison

 Prenons conscience de l’importance d’écouter.

                                                                                                                                                                        

Alors que l’automne s’installe pleinement dans notre belle région d’Alsace, avec ses teintes dorées et ses brumes matinales qui enveloppent nos vallées, l’Église nous invite, ce 26e dimanche du Temps ordinaire, à une méditation profonde sur la justice et la miséricorde divine. Les lectures de ce jour résonnent comme un appel urgent à l’éveil : le prophète Amos dénonce avec force la complaisance des riches qui, vautrés dans le luxe, ferment les yeux sur le malheur d’Israël (Am 6, 1a.4-7). Le psaume 146 nous rappelle que le Seigneur, fidèle pour toujours, fait justice aux opprimés, nourrit les affamés et protège les plus vulnérables. Saint Paul, dans sa lettre à Timothée, exhorte à mener « le bon combat de la foi » en poursuivant la justice et la charité (1 Tm 6, 11-16). Et l’Évangile de Luc nous confronte à la parabole du riche et de Lazare : celui qui ignora le pauvre à sa porte trouve, après la mort, la souffrance, tandis que Lazare est consolé auprès d’Abraham (Lc 16, 19-31). Ces paroles nous interpellent : dans notre quotidien, où est notre regard ? Vers les festins somptueux ou vers ceux qui gisent à nos portes, oubliés par la société ?

Dans nos paroisses, particulièrement ce dimanche où nous bénéficions de l’intercession puissante de saint Michel à Lutterbach et à Morschwiller, prions pour que l’archange, vainqueur des ténèbres, nous aide à chasser l’indifférence de nos cœurs. Que sa protection nous rende attentifs aux « Lazare » de notre entourage – les isolés, les migrants, les familles en précarité – et nous pousse à des actes concrets de solidarité, en écho à la charité du Christ. L’automne, avec sa récolte généreuse mais éphémère, nous enseigne la fragilité de nos biens : semons plutôt des graines d’espérance éternelle !

Rejoignons-nous pour la messe dominicale, et que la Vierge Marie, Mère des pauvres, nous accompagne. Bonne semaine dans la joie du Seigneur !

                                                                                                                                                                      

En ce dimanche 21 septembre, se pose une question difficile, 

 

HONNÊTE OU MALHONNÊTE ?

 

Peut-on être l'un ou l'autre, ou les deux à la fois ?

Pour trouver une réponse, plongeons-nous dans le passé, car Evolution engendre Réflexion.

 

Pour ma part, je ne pense pas que l'homme de Neandertal se soit posé cette question.  Pour lui l'instinct primaire c'était la survie dans un environnement hostile. 

Il combat la faim par la chasse et le froid par le feu. 

Toutefois il apprend aussi à vivre en groupe, à partager, à chercher et à trouver des solutions pour une vie communautaire. 

 Mais cela ne suffit pas pour s'adapter à l'évolution. 

Tout change avec l'apparition des premières religions. 

L'homme se met à réfléchir, à comprendre, à inventer. 

 

 Mais alors peut-on être 

HABILE quoique MALHONNÊTE ?

 Pour Jésus, il ne faut pas parler d'honnêteté ou de malhonnêteté mais 

D’habileté.

 Étrange parabole de ce jour qui fait l'éloge de l'habileté d'un gérant pourtant qualifié de malhonnête.

Jésus ne fait certainement pas l'apologie de l'indélicatesse de cet homme qui se livre à d'étranges jeux d'écriture comptable.

D'un trait de plume, 100 barils d'huile deviennent 50 et 100 sacs de blé deviennent 80.

 Comment ne pas penser à ce qui se passe aujourd'hui sur les marchés financiers où les chiffres valsent sans que l'on comprenne vraiment pourquoi : la vie réelle semble si loin.

L'argent peut en effet nous faire perdre si facilement le contact avec la réalité. 

L'argent est en effet porteur d'une promesse inouïe : il donne le pouvoir sur tout, et même sur les gens.

 L'intendant de la parabole en profite : en manipulant les chiffres, il s'attache la sympathie des personnes susceptibles de l'accueillir plus tard. 

Il sait se servir de l'argent 

Pour servir ses intérêts immédiats. 

C'est en cela que cet homme est habile.

Il n'est pas digne de confiance pour autant. 

 

Le Royaume a besoin d'hommes et de femmes à la fois habiles et dignes de confiance, capables d'administrer les biens de ce monde qui leur sont confiés, sans se laisser séduire par la puissance idolâtre de l'argent qui promet de nous affranchir de tout en nous éloignant du monde réel, des pauvres et de Dieu aussi. 

 L'argent peut servir la vie à condition de ne pas l'utiliser pour sa propre raison d'être mais d'en faire usage pour les autres, pour ceux qui sont dans le besoin. 

 

Jocelyne

                                                                                                                                                                                   

  • 15h00 : Heure Sainte avec adoration du Saint-Sacrement, un temps de prière silencieuse et méditative pour réparer les offenses faites au Sacré-Cœur de Jésus, comme l’a enseigné sainte Marguerite-Marie Alacoque.

  • 16h00 : Messe solennelle pour approfondir notre union avec le Christ.

                                                                                                                                                                   

Fête de Saint-Laurent à Reiningue le dimanche 3 août 2025 : la journée commence par une procession depuis la caserne des pompiers près de l’église, suivie d’une messe à 10h dans l’église, puis la bénédiction et la distribution des traditionnels Glecksampfala (épis de blés portes bonheur), la fête se poursuit avec une foire traditionnelle attirant beaucoup de monde, une prière à Saint-Laurent sera dite pour protéger nos pompiers et nos communes des incendies et des guerres.

 

Prière à saint Laurent

Ô saint Laurent, fidèle serviteur du Christ,
toi qui as donné ta vie avec courage et amour,
guide-nous par ton exemple de charité et de foi.
Toi qui as su voir le trésor véritable dans les pauvres et les humbles,
apprends-nous à aimer nos frères et sœurs avec générosité.

Intercède pour nous auprès du Seigneur,
afin que nous ayons la force de porter nos croix
et de témoigner de l’Évangile dans la joie,
même au milieu des épreuves.

Saint Laurent, protecteur des âmes dévouées,
prie pour nous et aide-nous à vivre pour la gloire de Dieu. Amen.

                                                                                                                                                                      

 

Ce dimanche, nous fêtons le Corps et le Sang du Christ, fidèles en cela à sa parole : « faites ceci en mémoire de moi ».

Nous avons pris l’habitude d’être confrontés à des demandes compliquées de la part de Jésus : aimer nos ennemis, tendre la joue droite après avoir été frappé sur la joue gauche, tout quitter pour le suivre… Alors, pour une fois que nous tombons sur quelque chose de facile, c’est peut-être l’occasion pour les cancres du fond de la classe que nous sommes parfois de ne pas avoir zéro à la question : allons d’un coeur joyeux prendre part au repas auquel Jésus nous convie, sans crainte d’en être indigne, et revenons-y sans modération ! Et, qui sait, peut-être que ce premier pas facile nous donnera la force et l’envie d’en faire d’autres ?

 Bruno

E- Feuille Dominicale - Fête Dieu

                                                                                                                                                                        


Coloriages - La Sainte Trinité - Le Chemin du Ciel

La Sainte Trinité

 Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit »

 La Sainte Trinité demeure un mystère sacré qui reflète la nature profonde de Dieu. Elle est une expression de l’amour de Dieu pour l’humanité et une invitation à entrer dans une relation avec le Dieu trinitaire.

La Sainte Trinité se manifeste dès notre baptême, par le signe de Croix, symbole et prière des chrétiens, mais aussi durant la liturgie eucharistique à plusieurs reprises. 

 Soyons à l’écoute et laissons-nous guider par l’amour de Dieu ; l’Esprit de Vérité nous fera entrer peu à peu dans le mystère de la foi, et en particulier dans celui de la Sainte Trinité.

 Que l’Esprit de Vérité nous rende confiants et audacieux !

 

E- Feuille Dominicale -Trinité

                                                                                                                                                                                  

Colombe, Ampoule, Léger, Pentecôte

En ce dimanche de Pentecôte, nous célébrons la venue de l’Esprit Saint, ce souffle divin qui embrase les cœurs et fait de nous des témoins audacieux de l’Évangile. Les langues de feu qui se posèrent sur les Apôtres ne furent pas seulement un miracle spectaculaire, mais le signe d’une mission : celle de parler à tous les peuples, dans un langage d’amour et de vérité.

Avec la Pentecôte s’achève le Temps Pascal, ces cinquante jours où nous avons contemplé la joie de la Résurrection. Mais cette « fin » n’est en réalité qu’un commencement : celui de l’Église, envoyée pour transformer le monde. L’Esprit ne nous laisse pas orphelins ; Il nous donne la force d’annoncer, de servir, d’aimer.

Aujourd’hui encore, l’Esprit souffle où Il veut. Peut-être pas dans le fracas du vent, mais dans le murmure d’une prière, dans un geste de paix, dans le courage d’une parole juste. Sommes-nous prêts à L’accueillir ? À nous laisser surprendre ?

En cette fête de Pentecôte, demandons la grâce d’être des disciples passionnés, libérés de nos peurs, et capables de porter au monde la Bonne Nouvelle : « L’amour du Christ est vivant, et son Esprit nous anime ! »

Bonne fête de Pentecôte à tous !

E - Feuille Dominicale - Pentecôte 2025

                                                                                                                                                                                  

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Oni, Mtskheta-Mtianeti, Gruzja

 

En ce dimanche, nous sommes introduits dans l’intimité bouleversante d’un dialogue entre Jésus et son Père. La prière sacerdotale (Jn 17) nous révèle un cœur brûlant d’amour et de sollicitude pour l’humanité. Quel mystère ! Jésus, vrai Dieu, s’adresse à son Père ; Jésus, vrai homme, lève les yeux vers le Ciel. Et nous, n’avons-nous pas, plus que jamais, besoin de lever nous aussi nos regards vers Lui ?

Une prière qui traverse les siècles
« Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole » (Jn 17,20). Ces mots nous concernent directement ! Nous sommes ces croyants de 2025 qui ont reçu la foi grâce à la chaîne ininterrompue des témoins, portée par la grâce divine. Jésus a ouvert le Cœur de Dieu, nous révélant son amour et nous confiant cette Bonne Nouvelle. Sa Parole, chevauchant les siècles, arrive jusqu’à nous – fragile et pourtant indestructible. Et aujourd’hui encore, le Christ prie pour qu’elle touche nos cœurs et y porte du fruit.

L’unité, témoignage de l’Amour
Le désir le plus ardent de Jésus ? « Qu’ils soient un en nous » (Jn 17,22). Comment le monde croira-t-il en Dieu-Amour si les chrétiens sont divisés ? Comme le rappelait saint Jean-Paul II : « Comment pouvons-nous être crédibles si nous nous déchirons ? » L’unité n’est pas une option, mais une condition du témoignage. Regardons l’Église naissante : à la Pentecôte, les disciples étaient « d’un seul cœur, persévérants dans la prière » (Ac 1,14). C’est dans ce climat de communion que l’Esprit a jailli avec force, bouleversant le monde (Ac 2,6).

Un appel à la confiance et à la conversion
Jésus prie aussi pour Pierre et ses successeurs, afin qu’ils affermissent la foi de leurs frères (Lc 22,32). À travers eux, c’est toute l’Église qui est invitée à entrer dans l’unité trinitaire, reflet de l’Amour infini. Alors, en ce temps où les divisions nous fragilisent, reprenons le chemin de la prière commune, de la charité concrète, de l’écoute mutuelle. Car là où est l’unité, là est l’Esprit – et là, le monde reconnaît le visage de Dieu.

« Seigneur, fais de nous des artisans d’unité. Apprends-nous à lever les yeux vers Toi, pour puiser dans ton Cœur la force d’aimer comme Tu nous aimes. »

E - Feuille Dominicale

                                                                                                                                                                        

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Chers frères et sœurs,

En ce jour où nous célébrons l’Ascension du Seigneur, nos cœurs se tournent vers le ciel, symbole d’une promesse et d’un envoi. Le Christ, en montant auprès du Père, ne nous laisse pas orphelins : Il ouvre un chemin d’espérance et nous confie une mission. « Allez ! De toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19).

En 2025, alors que notre monde traverse tant de défis – fractures sociales, crises écologiques, recherche de sens –, l’Ascension nous rappelle que notre foi est dynamique. Le Christ n’est pas un souvenir lointain, mais une présence vivante qui nous élève et nous pousse à agir. Son départ n’est pas un abandon, mais une façon d’être encore plus proche, par l’Esprit Saint.

 

Concrètement, comment vivre cette fête ?

  • Regarder vers le haut : Comme les disciples contemplant Jésus s’élever (Ac 1, 10), apprenons à fixer nos yeux sur l’essentiel, au-delà des épreuves.
  • Avancer ici-bas : Les anges interpellent les Apôtres : « Pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? » (Ac 1, 11). L’Ascension est un appel à l’engagement, à incarner l’Évangile dans nos vies quotidiennes.
  • Espérer sans frontières : Le Christ dépasse toute limite ; confions-Lui nos divisions et laissons Son amour unifier nos communautés.

 

En cette année 2025, que notre vie devienne un témoignage vibrant de cette espérance ascendante ! Portons ensemble la joie de l’Évangile, des périphéries aux cœurs de nos villes et villages.

 

Bonne fête de l’Ascension à tous !
Que Marie, qui a vécu dans la confiance l’attente de la Pentecôte, nous guide vers un renouveau missionnaire.

 

E - Feuille Dominicale Ascension

                                                                                                                                                                                

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Kutna Hora, Czech Republic

En route vers la Pentecôte, nous sommes invités à méditer les paroles du Christ lors de la Sainte Cène. Ces paroles, fruit de l’union parfaite entre le Fils et le Père, révèlent un message unique : Dieu veut nous associer à son mystère d’amour.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, encore jeune, répondit un jour avec audace à ceux qui lui proposaient des cadeaux : « Je prends tout ! ». Plus tard, elle comprit que ce « tout » était l’appel à être l’amour au cœur de l’Église. Car sans amour, la vie n’a pas de sens. Dieu est cet amour incarné en Jésus, qui se donne sans réserve : sa vie tout entière est le message le plus clair de la tendresse divine.

C’est de cet amour que naît la paix. Mais aujourd’hui, la paix semble un rêve lointain : le monde est marqué par l’angoisse et la violence. Pourtant, Jésus nous la promet : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » (Jn 14,27). Non pas une paix illusoire, faite de confort ou d’indifférence, mais une paix transformatrice, qui nous pousse à la fraternité, au pardon, au regard renouvelé sur nous-mêmes et sur les autres. C’est ainsi que nous goûterons une sérénité profonde, capable d’accueillir la réalité avec confiance.

Enfin, Jésus nous rappelle que l’Esprit Saint viendra nous enseigner et nous faire mémoire de tout ce qu’Il nous a dit (Jn 14,26). À l’approche de la Pentecôte, demandons à être rénovés par l’Esprit reçu à notre baptême. Qu’Il nous surprenne, nous guide vers des horizons inattendus, et nous donne la force d’aimer comme le Christ.

 Viens, Esprit Saint, embrase nos cœurs !

E- Feuille Dominicale

                                                                                                                                                                                 

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« Tu vois bien, mon Dieu, de quelles matières nous sommes faits :
Enflés du vent de nos orgueils,
Remplis de l’insignifiance de nos petits calculs,
Si sérieusement occupés à brasser du néant.
Donne-nous d’aimer, Seigneur, afin que quelque chose demeure.

Tu vois bien, mon Dieu, à quels appels nous répondons :
Aux voix menteuses des sirènes,
Aux flatteries qui nous appâtent,
Au bruit sourd des scandales,
Au ronronnement de la rumeur.
Que l’AMOUR parle plus fort, Seigneur, afin qu’en nous Tu fasses demeure.

Tu vois bien, mon Dieu, dans quel confinement nous vivons :
Dans l’étroitesse de nos suffisances,
Barricadés par nos jugements,
Reclus derrière les hauts murs de nos peurs,
Comptant nos prisons comme des richesses.
Donne-nous d’aimer, Seigneur, afin qu’en Toi nous demeurions. »
(Jean 13, 33-35 – Marion Muller-Colard, théologienne protestante)

« L’amour est dans le don de soi à l’autre :
Dans le service, dans l’approche,
Dans la proximité bienveillante et respectueuse,
Dans la compréhension, dans l’accueil et l’écoute.
Jésus nous dit que l’AMOUR, c’est s’abaisser
Jusqu’au niveau des pieds, pour que l’autre grandisse ;
C’est se reconnaître tout petit, s’effacer,
Pour que l’autre existe. »
(Méditation lue lors de la prière de Taizé, 5ème dimanche de Pâques)

 Jaqueline

     

E - Feuille Dominicale

                                                                                                                                                                                 

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